« Elle a mille ans la ville, La ville âpre et profonde ; Elle résiste à l'usure du monde. »
Au moment de la révolution industrielle, un poète regarde ce que devient la ville : les usines ronflent nuit et jour, la bourse tressaille dès le lever du soleil, le bazar engloutit une foule qui se presse près des comptoirs, le port fourmille et bruisse.
On perçoit un désenchantement en même temps qu'une fascination pour cette vie nouvelle. Le temps des mutations représente à la fois une crainte et un espoir : ces sentiments mêlés, nous les éprouvons aujourd'hui encore.