Une belle nuit de pleine lune, quelque part en Norvège, dans les années 1970. Un couple dort. Soudain, madame se réveille, se transforme en loup-garou, trucide son époux - puis se rendort paisiblement. Au matin, les jumeaux Iselin et Edvard découvrent avec consternation la scène de carnage conjugal. Ils comprennent alors qu'ils sont les héritiers d'une très ancienne malédiction lycanthropique, et décident de fuir. Ils trouveront refuge, l'une auprès de terroristes passablement niais, l'autre dans une communauté de hippies ahuris. Mais rien ne sert de courir : on ne renie pas sa propre bestialité - pas plus qu'on n'échappe à celle d'un monde où l'homme est littéralement devenu un loup pour l'homme.
Fable anarcho-animalière ? Satire politique ? Thriller nihiliste ? Délire surréaliste ? Les Violences est un OLNI (objet littéraire non identifié) qui se lit comme une allégorie terriblement actuelle et lucide, réglant leur compte, dans un éclat de rire sauvage, à toutes les utopies de notre siècle barbare.
« La matière du monde, c'est l'horreur. »