Alors qu'ils auraient dû être protégés, ils ont été rejetés, humiliés...
Tous les auteurs et presque toutes les victimes de violence
domestique ont subi, dans leur enfance, une maltraitance.
Quand un mari dit à son épouse : «Quand je te vois, je vois juste
une nana qui veut en foutre le moins possible» ; quand un parent
dit à son enfant : «Je ne t'ai pas sonné, tu parleras quand je te le
dirai» ; quand une belle-mère dit à sa belle-fille : «Je peux être ta
meilleure amie comme ta pire ennemie...» Sait-on quelles sont
les paroles qu'ont entendues ces adultes maltraitants dans leur
enfance ?
Après Les Violences sournoises dans le couple, Isabelle Levert
décrit la réalité des familles dans lesquelles règne la violence
domestique sournoise, analyse les traumatismes psychiques
et la perte de l'illusion chez l'enfant. Des blessures non cicatrisées
surgiront chez l'adulte des fantômes intérieurs, l'insécurité, le
narcissisme pathologique, le besoin d'emprise et de destruction.
Et, tel un automate, il se dirigera vers un nouveau désastre,
reproduisant cette violence, en tant qu'agresseur ou victime.
Ce livre donne les clés pour casser cette spirale afin de ne plus être
l'objet de l'autre, de se réparer, de restaurer ses repères et de
retrouver confiance.