Les vitamines du vinaigre, ce sont vingt «histoires».
Ni nouvelles, ni contes tout à fait,
ces textes rappellent la «Commedia
dell'arte». On y rencontre des familles de
personnages, des types aussi proches de la
marionnette que du héros tragique, qui
s'avancent tour à tour sur la scène, devant
le même décor d'une petite ville.
A travers eux, on découvre un monde hallucinant
et mystérieux : la province, avec
son cortège de vieilles dames, de passions
étouffées, de rêves monstrueux, de crimes
cachés, de miracles.
Il se dégage peu à peu de ce microcosme,
où le mal et la médisance semblent élevés
à la hauteur d'une institution, une insolite
atmosphère d'absurde.
Voici un ouvrage qui sort de l'ordinaire,
scandaleux comme une trahison, cruel, ironique,
mais charmant.