Ce sont d'étranges histoires du temps, et à les lire nous sommes un peu comme la petite Génia Luvers passant une journée vouée à l'oubli entre les formes du passé et futur antérieur... Comment parler ici de ces quatre énigmes ?
A.
Le recueil s'appelle Les voies aériennes, mais il ne s'agit plus de ces voies des vents qui portent les pluies ; il s'agit d'exprimer le sentiment tragique de l'éphémère :
«Les martinets approchaient, nuée entière de flèches au lent palpitement, et, brusquement, leurs pointes firent volte-face, ils repartirent dans le sens inverse en piaillant. Tout demeurait comme avant. Seule la chambre était devenue légèrement plus sombre.»
Boris Pasternak Les voies aériennes et autres nouvelles