Qui était Jean-Louis Klée, agent du Deuxième Bureau français affecté à la
surveillance de l'appareil militaire nazi à la veille de la Seconde Guerre mondiale ?
Un super espion méconnu qui a réussi à se procurer les plans secrets du nouvel
obus allemand ? Ou bien un agent double, voire un traître à sa patrie ? Trois
quarts de siècle après, le destin rocambolesque de cet Alsacien de l'ombre reste
une énigme.
On sait que Klée a disparu de la circulation en octobre 1938. Comme dans
un palpitant roman d'espionnage, il a échappé aux enquêteurs après son
arrestation en Pologne, en... plongeant dans les eaux de la Tamise à Londres.
Puis, endossant la soutane d'un prêtre, il est passé clandestinement en Suisse,
avant de gagner l'Argentine. Son épouse allemande l'a rejoint en Bolivie où il
a refait sa vie, réussissant dans les affaires et mourant en 1989 dans la plus
grande discrétion. Il n'était jamais revenu en France où une rumeur persistante
l'a affublé des pires méfaits.
Pour recomposer le destin hors norme de «l'espion alsacien», Jean-Marie
Stoerkel a longuement enquêté dans les archives des services secrets français,
belges, allemands et suisses, auprès de la famille et des proches, de l'Alsace
à l'Amérique du Sud. Il en résulte le roman bien réel d'une vie mystérieuse aux
allures de polar. Suspense garanti !