Il est marionnettiste, et vient distraire les enfants dans les hôpitaux. Il fait la
connaissance de Louis, un adolescent plongé dans le coma à qui il raconte
son histoire. La disparition de sa mère, le tête-à-tête avec son père, homme
ambigu en affaires et en sentiments, son grand amour, Halva, une jeune
Algérienne dont le souvenir ne l'a jamais quitté.
Après avoir évoqué d'autres périodes troubles de l'Histoire, Michel Quint
revient sur la guerre d'Algérie, et évoque les dissensions qui ont opposé les
partisans de l'Algérie française à ceux de l'indépendance. Mais que serait
ce récit sans la sensibilité et l'humanité dont l'auteur, toujours fidèle à ce
devoir de mémoire qui avait tant ému dans Effroyables jardins, honore ces
personnages ?