Peu de temps avant sa mort, Sartre faisait paraître dans Le Nouvel Observateur une série d'entretiens avec Benny Lévy (« L'espoir maintenant ») qui scandalisèrent tant par leur contenu que par leur ton.
Dix ans plus tard, le moment vint de les donner vraiment à lire. Benny Lévy en proposa alors un nouvel usage.
Dans ce texte « ascétique », grâce à un exceptionnel mouvement de dépouillement, Sartre tente de repenser le commencement : ne faudrait-il pas déceler dès l'origine, dans le projet propre à la conscience, une tension vers la fin, que l'échec, le tragique ne sauraient annuler ?
Seul le mot de la fin - l'espoir - conduit le philosophe à la limite de la pensée occidentale et lui permet de dialoguer avec le juif réel.
Benny Lévy propose ensuite de méditer ce mot de la fin.