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Depuis 2007 et le début des crises financières, les faillites néolibérales sont manifestes. Pourtant égarés par les turbulences économiques et politiques, les esprits ont du mal à se dégager de la gangue idéologique où ils ont été enfermés : on ne sait plus à quel État à se vouer. La crise de la dette grecque montre bien les limites du modèle néolibéral : sans État qui collecte les impôts, sans État capable de mener une politique, il n’y aura pas de remboursement possible des banques et des marchés financiers qui ont prêté. Pendant des années, il a fallu penser « mondialisation heureuse », à l’ombre des marchés et de la financiarisation toute-puissante, qui allait avec réduction des impôts : l’État était tout à fait de trop, l’intervention de la puissance publique (et fiscale) était à bannir. Lentement, on commence à revenir de cette idéologie. Mais il faut se rendre à l’évidence : nos gouvernants ont perdu de vue l’État social. Celui-ci constitue pourtant la véritable alternative au néolibéralisme. D’ailleurs, l’État social existe encore et toujours en France, en dépit des attaques politiques incessantes contre lui. Il ne s’agit pas seulement de la protection sociale, mais aussi du secteur économique non marchand, dont la part est si déterminante, des services publics, de la législation du travail, et des politiques de soutien à l’activité et à l’emploi. L’économie mixte n’a pas bonne presse. L’État social n’a jamais été théorisé. C’est le moment de s’atteler à le penser et à le mettre en œuvre.