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– Il y a du désordre, dit le fantôme, du désordre : Julia est à Paris, Abel est dans les Amériques, Jules, tu es à Forcalquier le plus clair de ton temps, et je pèse mes mots, il y a du désordre. Fidani est devenu maboule avec sa Rolls et ses deux chauffeurs chinois, Popaul est en prison, plus fada que tous les fadas, Ché Fasen a sa statue, il y a du désordre. L’oncle Jules lui demanda : – Et là-haut, c’est comment ? – C’est comme ailleurs, dit le fantôme, c’est la pagaille. A force de mettre tout le monde à la droite de Dieu, Dieu il est au bout, prêt à tomber, enfin, il y a du désordre, de la confusion et de la pagaille, et ici, ce n’est pas mieux. Il n’y a de salut nulle part. Alors, l’oncle Jules se mit en colère. L’oncle Jules, c’est Dieu. Le soir tombait sur Arles à moitié éveillée, ou à moitié endormie. Par la fenêtre qui dominait la place de la Major, Jules entrevit quatre Arlésiennes se diriger vers les arènes en marchant à reculons. Le fantôme reprit : – Il y a du désordre, les choses ont un sens, le malheur, c’est l’impatience, il faut tout ralentir. C’était la première colère de l’oncle Jules qui était Dieu. Alors, l’oncle Jules souleva ses mains et la table prit feu, puis, comme il en avait assez de la philosophie du fantôme, il se transporta dans la rue à pas comptés, et regagna son jardin. Les colères de l’oncle Jules étaient rares, comme du carbone pur. La table avait brûlé sans laisser de cendres, comme la colère de l’oncle. Alors, le fantôme qui ne savait plus où était le ciel fit une pirouette et disparut pour l’éternité.