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La publication des Lettres à Ginette, jusque-là restées inédites, devrait faire date : il s’agit d’une correspondance érotique, la seule qu’ait laissée Joë Bousquet. Si cette correspondance étalée sur vingt ans (1930-1950) constitue par la force des choses une sorte de roman, c’est celui de la fidélité anxieuse et de la séparation. Les premières lettres de Joë Bousquet à Ginette Augier sont de 1929 ; la dernière, qu’elle reçut, alors qu’il venait de mourir, exprime encore l’insistance désincarnée de son amour. Il ne parvint jamais à la retrancher de son être, et il n’est pas de femme à qui il ait voué un attachement plus constant, plus consubstantiel. Ginette, qui avait eu une enfance très solitaire, ne connaissait rien de l’amour quand elle rencontra Joë. Et peut-être n’en éprouva-t-elle jamais que ce qu’il lui avait appris au cours d’expériences qu’elle n’eut sans doute ni le goût ni l’occasion de refaire avec d’autres. « Drôle de vie où nous sommes logés », lui disait Joë. « Toi sans moi ! Moi sans toi ! le seul bonheur possible. » À cette femme extrêmement intelligente, il ose tout dire, en des lettres poétiques, étincelantes, douloureuses, d’une crudité de langage étonnante. Cette correspondance a aussi l’immense mérite d’éclairer tout un pan de l’œuvre romanesque de Joë Bousquet ; au-delà de toute « dépravation » sexuelle, les mythes de La Tisane de sarments deviennent les symboles de la toute-puissance de l’idée d’Amour. Nulle part mieux que dans ces Lettres à Ginette, Bousquet ne s’est expliqué sur divers points demeurés obscurs, concernant le dédoublement naturel de la conscience, la trame fatidique des événements quotidiens et, surtout, les problèmes érotiques.