En 1903, Rilke répond à Franz Kappus, un jeune
homme de vingt ans, élève d'un prytanée militaire,
qui lui a envoyé ses premiers essais poétiques.
Neuf autres lettres suivront, que Kappus publiera
en 1929, trois ans après la mort de Rilke.
Leur retentissement n'a fait que s'accroître depuis.
Bien plus, en effet, qu'un entretien sur le métier
poétique, elles forment une extraordinaire
méditation sur la solitude, la création,
l'accomplissement intérieur de notre être.
Cette traduction s'accompagne d'essais
que Rilke a rédigés entre 1912 et 1919
(Sur le poète, Instant vécu, Bruit originaire),
et de poèmes écrits en français à la fin de sa vie.
Trois visages d'un des plus grands poètes
du XXe siècle.