Ce second volume de lettres retrouvées apporte de précieux
compléments sur l'activité du critique et sur sa vie privée.
Inlassable manoeuvre littéraire, Sainte-Beuve donne ses articles
au Moniteur, au Constitutionnel puis au Temps. Son entrée au
Sénat en 1865 lui assure la sécurité matérielle sans qu'il ait à
se renier jamais. On retrouve amis et relations : le docteur
Veyne, Lacaussade, Feydeau, Flaubert, Taine et Renan. Ce sont
aussi les amitiés féminines : Hortense Allart, Mme de Tourbey ;
c'est la poétesse Malvina Blanchecotte qu'il renseigne sur la vie
littéraire non sans lui faire une cour pressante. Les quatre
dernières années voient un Sainte-Beuve lucide et courageux
lutter contre la maladie qui l'emportera.
Nous publions en appendice les lettres de la princesse
Mathilde qui ont pu être datées et déchiffrées ainsi que le dossier
des lettres d'Adèle Hugo à celui qu'elle considère comme
l'être qu'elle a le plus aimé.