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Pierre Cauchon est-il un « damné de l’Histoire » ? Oui, si l’on en croit Michelet, Charles Péguy et Paul Claudel ; non, si l’on en croit ses derniers biographes. Emmanuel Bourassin s’est attaché à cerner ce personnage énigmatique en le replaçant — en ce temps où les consciences et la France vacillaient — dans son contexte : l’Église désemparée du Grand Schisme d’Occident, la « grand’ pitié » du royaume de France, la guerre civile et l’interminable guerre étrangère. Pour l’auteur, pas de doute, Pierre Cauchon mit sa vaste intelligence, son savoir respecté, au service de son ambition, qui était effrénée, de sa soif de pouvoir et de richesse, qui était inextinguible. Peut-être crut-il sincèrement à l’union de la France et de l’Angleterre, scellée par le traité de Troyes. En tout cas, il fut totalement, comme d’ailleurs la majeure partie de l’Université parisienne, du côté des Anglais. Emmanuel Bourassin est parvenu à reconstituer, à partir des rares documents existants, l’itinéraire de ce Champenois, jusqu’à ce jour où, évêque de Beauvais, il va entrer dans l’Histoire comme l’accusateur de Jeanne d’Arc. Il cherche à la briser, et à la déshonorer, pour complaire au roi d’Angleterre et au régent Bedford, ses seigneurs. Il mène Jeanne au bûcher, mais sa victoire lui coûte cher ; elle le cloue au pilori de l’Histoire. Emmanuel Bourassin, tout en expliquant le comportement de l’évêque Cauchon, le condamne. Non pas tant parce qu’il a choisi le camp anglo-bourguignon — ils étaient nombreux dans ce cas — mais parce que ce savant homme a mis de côté le droit et la conscience, pour servir à la fois ses maîtres et ses intérêts.