Pendant douze ans, Olivier Larizza a partagé sa vie entre Strasbourg et la Martinique (il était maître de conférences à l’Université des Antilles). Cette expérience à cheval sur deux continents a suscité sur le vif une œuvre poétique très personnelle et assez mystérieuse, dont voici le premier volet.
La nostalgie du pays natal, un quotidien insulaire à nul autre pareil, les stigmates du post-colonialisme, l’amour à distance et les délices de la volupté, ou encore le blues de l’écrivain, dessinent quelques-unes des lignes de force de ce recueil de la confidence. Poèmes en mouvement, inventifs, colorés, émouvants, sensuels... où l’auteur défie les conventions, et qu’il prolonge par une éclairante postface sur l’art d’Orphée.
[Olivier Larizza, né à Thionville, est l’auteur d’une œuvre importante d’une grande variété, traduite dans une dizaine de pays, dont la Russie et l’Iran. Il est aussi universitaire à Toulon. Après « L’Exil », les éditions Andersen ont publié le deuxième opus de sa trilogie poétique : « L’Entre-deux ».]