La modernité a vécu, elle a fait son temps dirions-nous, elle a été Temps. La post-modernité est apparue dans le courant du XXe siècle. Chaque époque de l'histoire occidentale s'est dotée de conceptions métaphysiques. Un post-moderne doit-il être humaniste ou matérialiste ? La philosophie va-t-elle emprunter les chemins de l'herméneutique ou bien un hypothétique tournant théologique issu de la phénoménologie ?
En fait, il se pourrait bien que la post-modernité ne soit qu'une période intermédiaire qui fera place à des Temps nouveaux. Auquel cas, une nouvelle métaphysique devrait se faire jour. C'est cette hypothèse qu'explore l'étude intitulée L'Expressionnisme : de tout temps, l'homme a communiqué avec son prochain, a impliqué la nature avec la science, et a invoqué Dieu dans sa conscience. Actuellement, un nouveau dispositif métaphysique apparaît. Il se construit en renouvelant la tripartition millénaire du réel. Dieu, homme, nature. Les nouvelles différences ontologiques sont développées sous la forme de trois champs : l'expression, le Procès et l'Incarnation. Ainsi, l'expressionnisme est une métaphysique spéculative théiste. Elle distingue l'expression tout en la reliant aux Miroirs intérieurs incarnés avec la participation du Un transcendant. Si ce discours se confirme avec l'interprétation des champs quantifiés, alors le matérialisme aura vécu... et s'effacera au profit d'une nouvelle conception du réel.