« Mon fils, vous aurez, lorsque votre temps sera venu, tout le bien que j'ai acquis, et vous surpasserez vos frères en richesses et en puissance. »
Entre ces paroles qu'aurait adressées, lors de son agonie en 1087, Guillaume le Conquérant à Henri Beauclerc et la bataille de Tinchebray en 1106, il se passe 19 ans.
Cependant au lieu de protéger, comme il l'auraient du, leur frère Henri, au lieu de prendre soin de lui, afin qu'il pût vivre honorablement comme leur frère et comme fils de roi, Guillaume et Robert unirent leurs efforts pour l'expulser de toutes les terres de leur père. Ce fut ainsi qu'une certaine fois, ils allèrent l'assiéger sur le Mont Saint Michel. (Guillaume de Jumièges)
« Déjà les nôtres fuyaient devant les Turcs, qui tous à la fois s'étaient précipités sur eux, et si le comte de Normandie n'eut aussitôt tourné son cheval, balançant dans sa main son enseigne dorée, et prononçant les mots adoptés pour cri de guerre : Dieu le veut ! ce jour eût été grandement funeste aux nôtres » (Robert le Moine)
Ce premier volume se termine sur l'attitude héroïque de Robert de Normandie, lors de la première bataille en ligne des croisés contre les Turcs.