La légende de l'Atlantide, les Pygmées, les fourmis,
les mammifères aquatiques, les crocodiles sahariens,
les palmiers, les vertus et usages du henné, les mécanismes
de la reproduction des plantes, mais aussi le
mythe de la race aryenne... parmi les multiples sujets
qu'inspire à Théodore Monod sa vie quotidienne de
directeur de l'Institut français d'Afrique noire, chacun
est prétexte à instruire et réfléchir.
Ces textes ont pour origine une suite de chroniques
pittoresques et scientifiques qu'il proposa chaque
semaine aux auditeurs de Radio-Dakar en 1940 et
1941. Loin de la France occupée, dans un franc-parler
qui lui valut bientôt les foudres de la censure,
Théodore Monod maintenait un petit coin de liberté
où affirmer et diffuser ses convictions antiracistes,
pacifistes et écologiques.