Cet homme qui a enfoui sa tête et le haut de son corps dans une boîte en carton n'est pas un Diogène cynique réfugié dans un tonneau par mépris de l'humanité. Tourmenté et solitaire, c'est un anti-héros, un être mythique dont le mal profond est l'impuissance, et pour qui la boîte, à la fois sécurisante et protectrice, est un écran placé entre lui et les autres, destiné à le protéger des contraintes de la société...
Ecrit dans une langue dense, drue, dépourvue de sentimentalisme, ce roman a eu un immense succès au Japon, avant d'être traduit dans une quinzaine de langues.