Allons, allons - tous ces chagrins appartiennent au passé. Peut-être n'est-il pas inutile que je les évoque fugitivement ainsi ; car cela contribuera, dans une certaine mesure, à expliquer pourquoi j'ai été, toute ma vie, attaché aux objets inanimés qui peuplent mon logis et de quelle manière j'en suis venu à voir en eux plutôt de vieux et fidèles amis que de simples chaises et tables susceptibles d'être remplacées à volonté pour une somme modique. Et parmi ces objets, le plus important est mon horloge - ma vieille horloge, si gaie et de si bonne compagnie. Comment pourrai-je jamais donner à autrui une idée du réconfort et de la consolation que m'apporte ma vieille horloge depuis tant d'années ?