« Liberté et libéralisme ? » : si chaque mot composant un titre a son importance, il n’échappe à personne qu’il en va de même pour le point d’interrogation. Celui-ci induit, si pas une remise en cause, du moins un doute. La liberté et le libéralisme sont-ils forcément, spontanément, naturellement, liés l’un à l’autre ? Si oui, est-ce de façon exclusive ? Et en quel sens faut-il lire leur relation : est-ce la liberté qui crée le libéralisme ou à l’inverse, est-ce le libéralisme qui engendre et maintient la, ou les, liberté(s) ? Quid de la liberté face à l’égalité ? Et comment vivre la liberté de culte ?
Richard Miller est né à Charleroi, le 16 novembre 1954. Docteur en philosophie de l’ULB et homme politique libéral − député wallon et sénateur de communauté, élu de Mons/Borinage −, ex-ministre de la culture, il est l’auteur d’essais politiques, de monographies d’art et de recueils de nouvelles. Sa thèse de doctorat, présentée en janvier 2011 et éditée chez Ousia, a pour titre L’imaginisation du réel. Elle traite de l’intégration réciproque du fictif et du réel, ainsi que de la limite impossible que constitue l’extrême violence. Par ailleurs, Richard Miller, par de nombreuses conférences sur la littérature, l’art, l’Europe, la guerre... s’efforce de dégager une méthodologie pour une historiographie culturelle.