L'Idéal du repos dans la littérature française du XVIe siècle
Héritier de l'otium romain, de la scholè grecque et de la vacatio médiévale, le repos auquel le XVIe siècle aspire est affaire de salut : salut de la quies animi de l'humaniste engagé dans le monde et confronté aux obligations du negotium, salut du chrétien, qui prépare ici-bas le repos éternel de son âme. Quel est le temps dévolu à l'otium ? Où et comment trouver le repos qui, tout en restant à la mesure de l'homme, puisse assurer son bonheur ? Comment préserver loisir et tranquillité dans un monde marqué par une extrême mobilité ? Comment éviter que le repos ne se dégrade en molle oisiveté ? Telles sont, parmi d'autres, les questions auxquelles cette étude tente de répondre.