Sakaguchi Ango n'a jamais cessé d'écrire des oeuvres violemment provocatrices qui bafouent les préjugés et les tabous de la société japonaise de son époque. C'est ainsi qu'au lendemain de la guerre, en 1946, il écrit L'Idiote, où la fureur de vivre se confronte à la mort. L'idiote, c'est cette femme qui, sous les flammes des bombardements, fait l'expérience de la solitude absolue de l'être humain ; c'est cette femme qui livre son corps aux jeux de la chair avec une poignante tristesse.
Chaque personnage dans ces récits met à l'épreuve ses choix de vie sans aucune concession.