« Fiston, les gens pensent que 102 ans c'est long. Mais ma vie n'a pas été si longue que ça. Elle m'a même paru plutôt courte. La vie est belle et elle le devient encore plus chaque jour, ça oui. »
À quatre ans, il trimait dans les champs de coton. À dix ans, son meilleur ami se faisait lyncher sous ses yeux. Son père le mit en garde : les Noirs et les Blancs ne se mélangeront jamais. George sillonnera le Vieux Sud comme un hobo, passant d'un train de marchandises à un autre. Marié trois fois, élevant une famille nombreuse en pleine ségrégation raciale, il apprendra à lire et à écrire grâce à un ami instituteur, Richard Glaubman, à l'âge de... 98 ans !
George Dawson (1898-2001) possédait un optimisme à toute épreuve. Life is so good. Une vie, la sienne, qui a fini par se confondre avec l'histoire de l'Amérique et celle du XXe siècle.