Dans cette invitation poétique qu’est Lignes déviées, le mot interpelle, le verbe anime, la phrase emporte et soudainement l’imaginaire s’ouvre. Dans un premier temps, le titre lui-même désoriente : ces « Lignes », on peut les imaginer évidemment rectilignes, conformistes, symbole de notre existence actuelle, comme presque programmées. Jacques annonce son paradoxe : Non ! Tout ne doit pas être toujours droit et bien ordonné pour lui, les lignes vont se mouvoir et vont devenir « Déviées ».