Une famille de despotes recluse dans un bunker discourt
sur le pouvoir alors que gronde à la surface la voix de
sujets peu disposés à obéir aux ordres de la Reine mère.
Autour de celle-ci, un groupe de jeunes filles titillées par
le désir, une bande de ministres amateurs de chocolat et
acrobates de piètre qualité, deux portraits animés et un
oncle maniant avec la même habileté harmonica et ironie.
On songe parfois à Jarry ou à Ionesco en parcourant
L'Illustre Génération. C'est que la pièce - désabusée, cruelle,
voire cynique -, parle évidemment de l'absurde de
l'arbitraire mais aussi de la tendance révolutionnaire à
sombrer dans une nouvelle forme de despotisme.