Qui connaît Marc Alyn ?
Voilà un des poètes les plus originaux du vingt et unième siècle
naissant, malgré sa discrétion. Aussi précoce que Rimbaud, touché par
Mallarmé, «scribe errant» suivant en Orient les chemins de Nerval,
partageant «l'image/la magie» avec les surréalistes, Marc Alyn élabore
une oeuvre nonpareille, d'un haut lyrisme, dans une langue particulièrement
riche, dont il ne cesse de faire jaillir des visions à l'entrechoc des
mots.
Cette oeuvre en prise directe avec le désir et la révolte reflète une
démarche constamment en quête de ce qui se cache derrière les apparences.
Iconoclaste avec ferveur, elle plonge dans la nuit de l'être et de
l'écriture qui prépare «le voyant aveugle» à l'illumination initiatique
de Byblos, pour se déployer dans les grands infinis de l'imagination,
source des états toujours à naître.