L'impératif est de tracer soi-même la voie, de définir ses propres finalités. Quelle parole souhaitons-nous énoncer ? Quels discours voulons-nous propager pour donner du sens à nos expériences ? De quels récits enrichir la bibliothèque mondiale pour replacer nos peuples dans la conscience humaine globale ? Si la parole subsaharienne semble encore étouffée, la raison n'est pas à rechercher dans la langue qui en est le véhicule. Cela a d'abord à voir avec la perception de soi.