L'Université ne va pas bien, mais pas nécessairement pour les raisons que disent ceux qui en parlent. Dans ce petit livre, nourri de son expérience de praticien comme de sa réflexion d'historien, Fabrice Bouthillon suggère de remédier aux maux dont elle souffre en supprimant l'agrégation, instrument principal de sa vassalisation par l'enseignement secondaire, le Conseil National des Universités, comme vecteur d'un jacobinisme fondamentalement étranger à son esprit, enfin l'École normale et les classes préparatoires : trois propositions réfléchies, étayées, pondérées, qui, n'en doutons pas, feront bien certainement consensus.