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Cessons de prendre les Français pour des veaux et les syndicalistes pour des ânes. C'est l'alibi de l'immobilisme. Non, la machine publique ne fonctionne pas bien. Oui, il existe des moyens de la rendre plus juste et plus performante, qui supposent un véritable courage politique. Les conflits dans les hôpitaux, les prisons, les transports ou l'éducation nationale : autant de manifestations de l'impuissance publique. Encore ces spasmes ne sont-ils que le symptôme d'une crise plus profonde qu'on s'ingénie à recouvrir d'un voile hypocrite. Depuis la Libération, la croissance française repose sur l'échange d'un peu de compétitivité économique contre beaucoup de sécurité sociale. L'Etat, pour mettre en oeuvre ce consensus, a conclu un pacte tacite avec ses salariés : une garantie d'emploi contre de médiocres rémunérations. Ce modèle est en train d'imploser sous nos yeux : les archaïsmes administratifs qui nourrissent l'insatisfaction des fonctionnaires et des usagers, handicapent l'économie et paralysent la société, deviennent insupportables. N'y-a-t-il d'autre choix qu'entre l'Etat-minimum ou le tout-Etat, l'égoïsme du marché ou la paralysie bureaucratique ? Les citoyens ont l'Etat qu'ils méritent. Auront-ils l'audace de vouloir sa modernisation ? Né en 1960, normalien, docteur de troisième cycle en histoire, agrégé de Lettres, énarque