Bounine, en 1930, a quitté la Russie depuis 10 ans. «Ces Petits récits, il convient donc aussi de les lire comme la tentative, à la fois humble et désespérée, confiante et sûre d'un "miraculé" de l'Histoire, de faire entendre, sans idéalisme ni complaisance, le génie d'une terre et d'un peuple que la tragédie moderne ne saurait complètement éradiquer. Sur le chevalet du souvenir, le motif revient en arrière-plan, "L'Elysée d'un passé" éternel que le peintre, d'un geste vivace et précis, cherche à fixer sous différentes lumières, par différentes scènes allégoriques, comiques, naïves, lesquelles réunies exposeraient la pérennité secrète d'une Russie intime et universelle.»