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Staatszerfall, Bandenterror, die innere Zerrissenheit afrikanischer Nationen - was uns nur schlagwortartig bekannt ist, fügt sich im neuen Roman von Nurrudin Farah zu einem meisterhaft gezeichneten, manchmal alptraumhaften Panorama seines Heimatlandes Somalia, zu einer exemplarischen Geschichte von verrohten Herzen und dem Wert der Menschlichkeit. Links erzählt von Jeebleh, der aus dem New Yorker Exil nach Mogadischu zurückkehrt und eine vom Bürgerkrieg korrumpierte Gesellschaft vorfindet, die er nicht mehr versteht, in der er niemandem trauen kann, schon gar nicht den eigenen Verwandten. Und dennoch, trotz der Gewalt, trotz der sozialen Apathie, trotz der widerwärtigen Herrschaft der Clans gibt es Hoffnung - verkörpert von einem kleinen Mädchen.