La virilité serait vertu. Elle viserait le «parfait»,
fondant sur un idéal de domination masculine
une des caractéristiques des sociétés occidentales.
De l'Antiquité aux Lumières, une puissance a été
inventée, qui désigne tout à la fois la force physique
et le courage moral, imposant ses codes,
ses rituels, sa formation.
Elle n'est pas figée pourtant dans une histoire
immobile. La société marchande ne saurait
avoir le même idéal viril que la société militaire.
Le courtisan ne saurait avoir le même idéal viril
que le chevalier. La cour et la ville inventent des
modèles décalés. Ce sont ces différences et ces
changements que retrace ce premier volume.