Le « temps ordinaire » couvre à peu près la moitié de l'année liturgique.
Selon un cycle triennal, le lectionnaire prend les lectures de l'année A dans l'évangile de Matthieu, celles de l'année B dans celui de Marc et celles de l'année C dans Luc. On lit aussi des passages de l'évangile de Jean, tous les ans, pendant la dernière partie du carême et après Pâques jusqu'à la Pentecôte. On voit déjà que chaque évangile n'est pas lu en totalité ni même tout à fait à la suite. Certains passages ne sont jamais lus, ou le découpage adopté fait que des éléments en relation se trouvent déconnectés.
Aussi l'auteur s'attache-t-il à rappeler ce qu'est un évangile, puis à donner une image particulière et distinctive de chacun des quatre évangiles. Son but, dit-il, est de fournir le contexte qui aidera le prédicateur ou le simple fidèle à situer les passages lus. Évitant ainsi contresens, anachronismes ou simplement moralisme passe-partout, chacun pourra tirer profit de ce qu'il aura entendu proclamer pendant la célébration eucharistique dominicale.
Dans une longue préface, deux de ses anciens amis et confrères, un sulpicien et un jésuite, parlent de Raymond Brown et disent sa manière d'aborder l'interprétation de la Bible.