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L’oralité a été convoquée dès l’origine par la critique comme l’un des critères d’approche privilégiés de la production littéraire africaine. Celle-ci aurait trouvé en cette source patrimoniale l’un des ferments de sa spécificité. Mais, en près d’un siècle, les littératures africaines écrites ont considérablement évolué dans leur esthétique comme dans leur thématique et les littératures orales aussi. La relation entre les deux champs ne saurait donc avoir été la même tout au long de ces années. L’identification de l’oralité dans la production écrite en des genres traditionnellement étrangers à ce type de culture – qu’il s’agisse de romans, de pièces de théâtre ou de poèmes – peut se manifester sous diverses modalités : évocation thématique, collage de genres oraux dans le corps du texte, structure rhétorique, etc. On peut en outre se demander dans quelle mesure la présence de ces différents traits d’oralité dans les oeuvres écrites est consubstantielle à la création littéraire africaine et si elle ne relèverait pas plutôt de postures idéologiques. L’étude de la relation entre littérature et oralité ne saurait, par ailleurs, se borner à l’examen des traces de culture orale dans l’écriture. On peut aussi partir des oeuvres orales patrimoniales pour voir dans quelle mesure elles relèvent de la littérarité ou si elles ne sont pas en train d’évoluer vers des formes qui les rapprochent de la littérature écrite. Ursula Baumgardt est professeur à l’Inalco et membre du Laboratoire Langage, langues et cultures d’Afrique noire (LLACAN, Inalco, CNRS, PRES Sorbonne-Paris Cité). Jean Derive est professeur émérite de littérature générale et comparée de l’université de Savoie et membre du LLACAN.