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Pour Lucie Hotte et moi, il était clair qu'il fallait non seulement ouvrir les limites de l'espace marginal à laquelle la littérature franco-ontarienne a été réduite jusqu'à présent, mais aussi aller bien au-delà d'un langage critique que l'Institution accueillerait comme caution de la problématique sociopolitique de l'exiguïté; car reconnaître à la littérature franco-ontarienne sa « réinterprétation du manque, de la privation de l'être », c'est, somme toute, encore la réduire à l'exiguïté. Il nous semblait donc que la façon la plus sûre de faire accéder (timidement sans doute, mais il faut bien un commencement) la littérature franco-ontarienne au rang des discours du savoir était d'évacuer toute référence à la dimension identitaire dans laquelle les œuvres ont été produites, donc de lire les œuvres pour leurs qualités proprement formelles, ou si l'on préfère, selon le projet esthétique plus ou moins avoué des auteurs, qui sont autre chose que des sensibilités à refléter la réalité. À tout le moins, il s'agissait pour nous de relier la problématique identitaire à l'enjeu esthétique dont elle participait.