En dehors de quelques développements proprement théologiques ou métaphysiques, ce cinquième tome est très largement consacré à l'Eglise, à sa vie interne, mais surtout à ses relations avec les hérétiques, les schismatiques ou les pouvoirs de ce monde.
Comment s'en étonner, puisque ce commentaire biblique est l'oeuvre d'un pape régnant, aux prises avec de multiples forces adverses en ce sixième siècle finissant ?
La voix de Job est certes prêtée au Christ en priorité, puisque son nom même signifie « Le Souffrant », et Grégoire ne manque pas dans cette quatrième partie de son oeuvre (Livres 17 à 22) de souligner les paroles prophétiques qu'il a prononcées à ce titre, mais c'est davantage à son corps ecclésial, qui est aussi son Sacrement, que revient ici la meilleure part.