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On a fait une belle chose, ce matin, sur mon chantier : on a installé un Decauville, tu sais : des petits rails sur lesquels on pousse des berlines. Mon rêve, quand j'étais petit, c'était d'avoir l'autorisation de pousser les berlines. Hélas ! Je suis grand, j'ai l'autorisation, je suis dispensateur des autorisations – mais je n'ai plus envie de pousser les berlines. Les lettres que Georges Hyvernaud envoya à sa femme pendant la Drôle de guerre, ont été réunies sous le titre L'ivrogne et l'emmerdeur : c'est ainsi que l'écrivain désigna les commandants de compagnie qu'il eut à subir, alors qu'il était lieutenant du 421e régiment de pionniers, une unité non combattante, cantonnée dans la zone des armées du nord. Au-delà de la description humoristique des actes imbéciles de ses deux supérieurs hiérarchiques – un héros déchu de Dostoïevski auquel succède un Bouvard et Pécuchet à lui tout seul –, Georges Hyvernaud raconte à sa femme les événements minuscules, révélateurs, courtelinesques, de la pagaille qui mêle, inextricablement, civils et militaires, français et étrangers. Naissent alors sous sa plume, les véritables personnages d'un roman peuplé de circonstances absurdes et triviales : la logeuse sourde et maniaque, le colonel du temps des képis à pompon, le fidèle Baude son trop prévenant ordonnance, le sympathique sergent chasseur de papillons, les petits débrouillards, les grands démunis, et les soûleries, les malheurs et les aigreurs de tous ces gars de la gadouille. Seul personnage absent : la guerre, avec ses combats, ses morts et ses blessés. Sur ce front, il ne se passe rien : pas le moindre incident militaire le long de la frontière belge. L'ennemi est ailleurs.