Loin de Linden suivi de Adèle
Deux femmes dialoguent. La première est la fille du général De Witte, un dignitaire bourgeois mais désargenté, qui a gardé ses manières mondaines malgré la banqueroute familiale. Elle est francophone et pince ostensiblement son français ; elle a fait des études, voyagé et vécu à l'étranger où elle s'est mariée deux fois. La seconde, d'une grande simplicité, est flamande, attachée à son terroir rural et à Théophile, son mari. Faussement naïve, elle possède la vivacité et la générosité des gens simples. Tout les sépare et elles ne se seraient jamais côtoyées si leurs enfants respectifs n'avaient pas décidé de se marier.
Convoquées par leur petit-fils, les deux femmes rejouent l'échange lors de leur rencontre en 1960, à Linden. Au-delà des deux vies racontées, se dessine, entre les lignes, toute une histoire nationale.
Loin de Linden est suivi de la pièce Adèle, dans laquelle une jeune femme s'interroge sur sa vie, sa liberté et ses projets d'avenir.