Quand les mémoires douloureuses de mai 68 s’expriment à la recherche de la vérité des sentiments...
Chaque soir pendant toutes ces années, je l’ai vue s’installer à son bureau et se mettre à écrire. Elle t’écrivait, à toi qui étais enfermé pour un crime que tu n’avais pas commis. Elle avait tellement honte qu’elle ne t’a jamais envoyé une seule de ces lettres. Mais je les ai là, avec moi. Je ne les ai pas lues, car elles t’appartiennent.
J’ai appris ton existence il y a quelques mois seulement...
Valérie Allam nous livre une correspondance pétrie de sensibilités et de douleurs ayant pour théâtre les souvenirs d’une période brève, intense. La mythologie ne saurait en soustraire les drames intimes et les ratages désabusés.