Visages vêtus du visage des dieux,
Nous voulons juste être heureux,
Pour l'illusion d'un paradis,
Nous acceptons de vivre à crédit de l'injustice et du mépris.
Jean Lambert-wild chante et s'inscrit dans le lignage primitif des poètes de la généalogie du monde : les eddas, les genèses, les sagas. Dans
L'Ombelle du trépassé, il psalmodie un monde celte. Pas seulement à cause de la langue bretonne, mais en regard du monde créé : un univers de genêts jaunes et de mer sombre, d'embruns épais et de géologies grises.
Michel Onfray