L'ombre des heures
Plonger dans l'eau noire du lac, comme au fond de ton âme, tu ne le peux plus. Craignant peut-être que des monstres d'avant la parole ne t'attrapent
S'est perdue la force de l'enfant ouvrant les yeux sous l'eau sans redouter la brûlure, entraîné par l'appel des trésors enfouis
Mais tu vois aujourd'hui ce qui te fut longtemps invisible à la surface. La mousse des nuages qui adoucit le sommet des montagnes
l'air, plus transparent chaque jour qui gonfle patiemment la voile de l'esprit
et le ciel entre-ouvert, penché sur ton front qui t'invite à comprendre et aimer toute chose