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« L’Angleterre n’a pas d’amis ou d’ennemis permanents. Elle n’a que des intérêts permanents. » Lord Palmerston, Premier ministre du Royaume-Uni entre 1855 et 1859
Entre 1940 et 1943, alors qu’officiellement Londres soutient la France libre, la Grande-Bretagne accueille un consulat général (non officiel) de Vichy, ainsi que dix-sept consulats vichystes et neuf missions commerciales, soit plus de 200 fonctionnaires. Durant trois ans, il y aura donc deux Londres, l’un vichyste, l’autre gaulliste, qui vont se croiser dans les mêmes administrations, avec les mêmes interlocuteurs. Londres signe avec Vichy pas moins de quatre accords économiques secrets, basés sur un fonds de réserve de 18 milliards de francs appartenant à Vichy et déposé à la Banque d’Angleterre. Ces liquidités considérables serviront à soutenir une partie de l’effort de guerre de la Grande-Bretagne et à empêcher de nombreuses entreprises britanniques de fermer leurs portes. Pendant qu’à Londres l’administration maintient officieusement la souveraineté de Vichy, les deux gouvernements vont conduire de nombreuses négociations politiques et économiques secrètes en zones neutres comme le Portugal ou l’Espagne, et prétendument neutres comme le Maroc. En vérité, la Grande-Bretagne manipule Vichy, utilise son argent et essaie d’entraîner les colonies françaises dans la guerre. En observateurs, les Américains jouent leur propre partition avec Vichy et le général de Gaulle, dont tout le monde se méfie. Quant aux Allemands, ils tolèrent ce double jeu, quand ils n’interviennent pas directement dans les négociations ! À partir d’archives inédites, ce livre reconstitue l’histoire secrète d’un pan méconnu de la Seconde Guerre mondiale, une partie d’échecs à quatre, un marché de dupes pour Vichy, pour le plus grand profit d’un seul : la Grande-Bretagne.
Historien, ancien grand reporter et journaliste d’investigation, Pierre Abramovici a réalisé de nombreux documentaires et est l’auteur de Un rocher bien occupé :Monaco pendant la guerre – 1939-1945 (Le Seuil, 2001), Le Putsch des généraux (Fayard, 2011) et, chez Nouveau Monde, Szkolnikoff, le plus grand trafiquant de l’Occupation (2014).