Los Angeles
Capitale du XXe siècle
« Le philosophe-romancier s'interroge sur la dissolution de l'espace urbain avec perplexité et mélancolie. Sinueux et fantomatique. »
Juliette Cerf, Télérama
Quelle ville contemporaine, parmi la myriade des cités qui ont connu une explosion démographique ces cinquante dernières années, devrions-nous choisir pour accéder au sens de notre époque, pour espérer entrevoir le secret de notre présence au monde ? Existe-t-il une métropole capable de contracter - comme l'on contracte une maladie ou une habitude - tous les caractères et les tics de notre temps, de les incorporer à ses bâtiments, à ses monuments, à ses habitants, d'en faire son horizon urbain ? Si au XIXe siècle, Berlin ou Londres auraient pu faire office de substituts de premier choix à Paris, la décision du XXe siècle est sans délibération : Los Angeles. Dans un essai qui peut rappeler les meilleures pages du sociologue urbain Mike Davis, Bruce Bégout signe une fois de plus un grand livre sur une cité qui dépasse et déborde toutes les tentatives d'encerclement et de simplification.