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Dos relatos cortos: Paseos de un soñador solitario (basado en un dibujo de Mario Botas, Mise au Tombeau,) y Vanitas (una noche en el palacio Calouste Gulbenkian de Paris)Hace años, tras los cuatro inquietantes dibujos que el artista portugués Mário Botas hizo para cuatro novelas mías, pensé en devolverle la jugada imaginando una historia sugerida por un cuadro suyo. Elegí Mise au Tombeau por la posibilidad de exorcizar, en el enredo que fui fantaseando, el descenso a los reinos subterráneos donde todas las civilizaciones sitúan los infiernos. Así surgieron, venia paródica a Les Rêveries du Promeneur Solitaire, las páginas de Los paseos del soñador solitario, un cuento atravesado por deambulaciones algo alegóricas y alusiones al mundo de los muertos. Las pocas noches que pasé en el caserón palaciego que el armenio Calouste Gulbenkian reconstruyó en París para vivir en él y reunir sus obras de arte me llevaron a imaginar el cuento Vanitas. Más tarde, consulté las cartas intercambiadas entre Saint-John Perse, futuro Premio Nobel de Literatura, y este su mecenas durante los difíciles años del autoexilio del poeta. De todo ello resultó, con la debida libertad ficcional, una reflexión sobre la idea de la precariedad de nuestra frágil existencia.