Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
Les anciens Grecs de Thessalie vénéraient sous le nom d’Askalapios un dieu à la fois destructeur et guérisseur : le dieu-taupe. Souvent tenu pour le fils d’Apollon, ce dieu-zigzag, ce dieu vorace qui dégage sa propre lumière, ce dieu-nombril, était en fait Apollon lui-même. Dieu-taupe (ou rat, lézard, hibou) et dieu-soleil, voici réunie en un seul mythe notre double appartenance : dessus-dessous. L’une sacrée, publique, cotée ; l’autre secrète, dissimulée, « honteuse ». Mais ce qui se passe sous terre, n’est-ce pas aussi notre soleil ? Les enfants n’imaginent-ils pas que, sous le sol qu’ils foulent, s’ils creusent, c’est le ciel ? Si nous acceptons de pénétrer dans nos dessous, si nous refusons l’exaltation (intéressée, rassurante, mystifiante) des surfaces, n’allons-nous pas découvrir le monde réel qu’on nous cache ? Il suffit qu’un homme entre dans une femme et se perde dans le couloir labyrinthique qu’il creuse devant lui, en lui ; qu’une petite fille s’engage dans sa maladie comme dans un palais en folie pour inventorier un autre espace, un autre corps ; que nous suivions le travail du laboureur ouvrant les terres, et sans chercher à recouvrir ce travail à coups de « poésie » ; il suffit même qu’un homme mange, en osant descendre jusqu’au fond de sa nourriture, pour qu’il se sente tout retourné, à vif. Quelquefois il faut se faire taupe pour écrire.