Il est des noms qui frappent l’air comme des coups de feu : “Lucky Luciano” fait partie de ceux-là. Généralement décrit comme le fondateur du crime organisé aux Etats-Unis, figure emblématique du “Syndicat National du Crime”, Capo di tutti capi, Lucy Luciano, comme Al Capone, a cristallisé l’attention des médias, qui n’ont cessé de flétrir sa renommée à coups de préceptes et de morale.
Cette série de quatre ouvrages - qui composent « son dernier testament », nous permet de voir depuis l’autre côté du miroir. Celui de l’accusé. Et, sans réhabiliter l’homme, lui laisser le droit le plus élémentaire qui soit : le droit de parole.
Dans le tome deux de la saga, « Le couronnement », c’est l’ascension fulgurante de Lucky Luciano à la tête d’un véritable empire. Empire du crime, certes, mais aussi royaume où l’illégal flirte souvent, pour ne pas dire toujours, avec la société civile, si débordante de bonne conscience, et pourtant si prompte à condamner ceux qui lui permettent de se maintenir debout. Lucky Luciano narre avec humour et ironie les histoires qui firent l’Histoire d’une ville, New York, et celle d’un pays, les Etats-Unis; et que l’on chercherait, en vain, dans les manuels scolaires...