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En 1791, au Cap-Français, aujourd'hui Cap Haïtien, le quarteron Vincent Ogé fut condamné au supplice de la roue pour avoir voulu imposer l'admission des mulâtres libres au plein exercice de la citoyenneté à Saint-Domingue conformément à la proclamation des Droits de l'Homme et du citoyen et aux décrets votés en mars 1790 par l'Assemblée nationale française. Les spécialistes de l'histoire de la partie française de l'île n'ont fait qu'évoquer la geste du personnage, soulignant son caractère éphémère et certains éléments demeurent obscurs. Pourquoi, par exemple, Vincent Ogé, l'affranchi Chavannes et leurs proches ont-ils franchi la frontière après leur échec militaire, afin de solliciter l'hospitalité du gouverneur espagnol de la province d'Hispaniola, partie voisine de l'île ? Leurs ambitions se bornaient-elles à la reconnaissance de la citoyenneté des « gens de couleur » ? Malgré l'attachement affiché à la légitimité monarchique, eurent-ils des velléités indépendantistes ? Soumis à un intense interrogatoire, Ogé et Chavannes ne parvinrent pas à convaincre le gouverneur García pressé surtout de se débarrasser de ces hôtes encombrants et de les remettre à ses voisins qui eurent tôt fait de mettre un terme radical aux espérances des deux hommes. Prima facie d'une histoire qui ne s'arrête pas là alors qu'elle acquiert, comme le montre Jean-Pierre Tardieu, une dimension mythique