À la croisée de grands espaces économiques européens, la Métropole bénéficie d'une situation géographique qui la place à l'échelle de Turin, Francfort, Montréal ou Barcelone. Pour conforter sa stratégie territoriale multipolaire, l'ancienne capitale des Gaules avait besoin d'un nouveau chapitre : en cinq ans, le projet urbain de la Part-Dieu est devenu l'un des fers de lance de l'ambition métropolitaine, actée en 2015. Situé au coeur d'une aire d'influence supérieure à deux millions d'habitants, ce quartier d'affaires est à la fois une locomotive économique, une porte d'entrée et le noeud des déplacements du territoire. Si la mécanique « fonctionne » avec efficacité, ses infrastructures construites dans les années 1960-1970 selon les principes de la Charte d'Athènes avaient cependant atteint des limites en termes d'usage, de capacité et d'aménité urbaine. C'est pour réfléchir à une redéfinition globale que le Grand Lyon a lancé en 2009 une consultation fondée sur la co-production.
En cinq ans, le groupement de maîtrise d'oeuvre urbaine mené par l'AUC, en concertation avec les partenaires institutionnels, les acteurs économiques et les riverains, a défini les principes d'une Part-Dieu réinventée. Révélant l'existant,, recyclant ce qui pouvait l'être, s'appuyant sur les forces en présence, pointant les lacunes, instaurant de nouveaux usages, promulguant l'hybridation des fonctions, transformant un quartier d'affaires sur dalle en endroit où il fait bon vivre, le Plan de Référence précise les contours d'un « hub métropolitain contemporain ».