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Mon pays ne l'oubliera jamais. C'est ce que dit l'ambassadeur britannique à Washington, le 18 juin 1940 — mais oui ! — pour exprimer la gratitude de son gouvernement à l'égard du capitaine René de Chambrun. En effet, étrange paradoxe de l'Histoire, la veille de l'appel du général de Gaulle, le descendant de La Fayette et gendre de Pierre Laval, avait convaincu Roosevelt et son gouvernement, envahis par le pessimisme, que l'Angleterre résisterait et que l'Allemagne n'avait pas gagné la guerre. The Count of Chambrun a dit sa foi dans la résistance de l'Angleterre, peut-on lire dans le New York Times du 18 juin. Grâce à lui, une décision capitale est prise : Roosevelt lève l'embargo, 4000 canons de D.C.A. et 220 chasseurs commandés par la France seront livrés à l'Angleterre, jouant un rôle prépondérant dans la destruction des bombardiers allemands envoyés sur Londres en septembre 1940. Roosevelt, pour obtenir l'adhésion de l'Amérique profonde, demande à Chambrun de s'en aller prêcher la bonne parole dans plusieurs États américains. À son retour, le 1er août, il obtient de Roosevelt qu'il ravitaille la Zone libre par Gibraltar et Marseille. Roosevelt, suivi par Churchill, accepte, à condition que Pétain fasse une déclaration à la presse américaine et arrête les attaques radiophoniques contre l'Angleterre. Chambrun repart pour Vichy et en revient avec une lettre de Pétain à Roosevelt, qu'il rend publique dans ce livre. À son retour à New York, c'est le choc : Harry Hopkins, conseiller et confident de Roosevelt, lui apprend que de Gaulle est intervenu auprès de Churchill pour empêcher le ravitaillement de la Zone libre. Et Roosevelt fait marche arrière, manipulé par Hopkins... L'auteur évoque d'ailleurs la personnalité énigmatique de Hopkins, dont il ignorait alors qu'il était déjà considéré au Kremlin comme le meilleur des agents d'influence. Le lecteur comprendra pourquoi, lorsque vint la libération de Paris, Hopkins donna l'ordre à l'ambassade des États-Unis d'épurer René de Chambrun...